La plage dynamique
LA PLAGE DYNAMIQUE
On appelle « plage dynamique » l’étendue des tonalités enregistrables par la surface sensible du boitier sans perte de détails. Cette plage s’étend de la zone la plus claire (blanc pur) à la zone la plus sombre (noir sans détail) de l'image .
En photographie numérique, la meilleure qualité d’image résulte de l’exploitation de la totalité de la plage dynamique du capteur afin d’acquérir la totalité de la plage dynamique de la scène.
En règle générale, la plage dynamique d’un bon réflex, c’est sa latitude d’exposition, qui va généralement de 0,1 ou 2 stops à 20 stops. Cela signifie qu’une seule vue peut contenir des niveaux de luminosité de 18 à 20 stops.
Quand la luminance ou lumière réfléchie par la scène est inférieure ou supérieure à ces valeurs, le posemètre devient inopérant.
L’une des questions clés de l’exposition est donc de savoir si la plage dynamique du boîtier est suffisante pour la scène. Si oui, le risque de surexposition ou de sous exposition disparaît, de même que le risque d’écrêtage. Mais si elle est trop étroite, un problème peut se poser qui impose de recourir à la marche à suivre en cas d’écrêtage dans le flux de décision.
On peut également tenter d’activer la fonction d’optimisation de l’exposition (D-lighting) pour obtenir davantage de détails dans les extrêmes. Enfin on peut envisager de prendre trois images avec trois expositions différentes pour créer une photo HDR
La plage dynamique d’une scène résulte de la lumière qui parvient à la scène et de celle qui est renvoyée par les différentes surfaces qu’elle contient. C’est pourquoi la plage dynamique peut être élevée sous un soleil intense par temps clair, et plus étroite par temps couvert et brumeux. Enfin plus le relief d’une scène est accidenté, plus sa plage est étendue car les éventualités d’ombres denses sont plus élevées.
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